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Haig Club Clubman se la joue avec Beckham

By 29 octobre 2018juillet 15th, 2022No Comments

A l’occasion de la sortie en France du single grain Haig Club, Whisky Mag a pu rencontrer en exclusivité David Beckham qui s’est inscrit dans ce projet aux côtés de Diageo. Une rencontre en coup de vent de la star du Foot qui décoiffe !

Lorsque l’attaché de presse de David Beckham vous appelle pour vous proposer un entretien en tête à tête avec lui, il faut quelques secondes à vos synapses pour faire le lien entre la star mondiale ultra “people” et Whisky Magazine. Et puis très vite vous vous souvenez qu’il y a maintenant deux ans, outre-Manche l’ex numéro 7 de l’équipe britannique avait lancé en partenariat avec Diagéo, le Haig Club. Après le Royaume-Uni, la Chine, l’Afrique du Sud et le Duty free, c’est en France que ce Single Grain distillé à Cameronbridge était lancé la semaine dernière.

Rendez-vous pris dans un Palace parisien à la rencontre de la star qui nous consacre quelques minutes de son agenda ultra serré. Le temps d’évoquer avec lui le projet Haig Club, son goût pour le whisky, les cocktails et son amour intact pour la France.

Whisky Magazine : Qu’est ce qui vous a attiré dans l’industrie du whisky ?

David Beckham : J’ai toujours était fasciné par le whisky. Croiser un homme ou une femme, en soirée, avec un verre de whisky à la main attire toujours mon attention, j’ai toujours trouvé ça “cool”. Mais au delà de l’image c’est aussi l’incroyable richesse du goût qui me fascine. Un fois ma carrière sportive derrière moi, j’ai enfin pu me lancer dans le monde du whisky. C’est un projet qui me tient à coeur et pour lequel je suis vraiment excité

WM : Quel est l’origine du projet de ce whisky ?

DB : L’idée est d’abord venu des équipes de Diageo et de la famille Haig qui souhaitait lancé le Haig Club sur le marché. Ils m’ont par la suite approché et m’ont proposé de faire partie du projet. A l’époque, on s’est assis autour d’un table en nous demandant ce qui pourrait faire du Haig Club un bon whisky. Mon voeu était de garder l’aspect traditionnel au coeur du projet, le packaging lui en revanche devait être moderne et le liquide pouvoir s’adapter aux plus grand nombre de palais. La démarche fut vraiment stimulante pour moi. Vous savez je n’étais pas un bon élève à l’école et aujourd’hui j’aime par dessus tout apprendre. Être au contact de Ewan par exemple (Ewan Gun, le Global Whisky Master de chez Diagéo qui l’accompagne pendant l’interview) fût une expérience vraiment enrichissante pour moi.

WM : Vous dites avoir été approché par le passé par de nombreuses marques. Pourquoi Diageo ?

DB : Dans ma carrière j’ai toujours était approché de nombreux acteurs dans des secteurs très divers. J’ai toujours eu la chance de pouvoir choisir le type de projet avec lequel je veux travailler. Quand quelqu’un qui est au top de son industrie vient vers vous et vous propose un partenariat si excitant, il n’y a pas a hésiter. Ce fût un plaisir partager, je crois, nous avons avancé dans de bonnes conditions. C’était pour moi, exactement le genre de projet dans lequel j’espérais être impliqué.

WM : Pourquoi avoir choisi le Single Grain plutôt que le Single Malt ?

DB : Oh (spontanément il se retourne vers Ewan Gun), je crois que c’est exactement le genre de questions auxquelles Ewan pourra répondre bien mieux que moi.

Ewan Gun : le Single Grain a été pendant longtemps associé au gin. Chris Clark (Master Blender chez Diagéo à l’origine du Haig Club) trouvait qu’au contraire les Single Grain produit en Ecosse étaient de plus en plus intéressants et pourraient encore monter en puissance. Nous souhaitions aussi partager ces magnifiques jus, tout en rafraîchissant la catégorie et attirer un nouveau public. C’est en quelque sorte le bon whisky au bon moment.

WM : Avez vous eu l’occasion de visiter les équipes de Diageo en Ecosse ? Quelles ont été vos impressions ?

DB : Bien sûr, j’ai adoré. Je me suis rendu en Ecosse et rencontré les équipes de tonneliers, les distillateurs, toutes les personnes qui contribuent à produire le whisky. J’ai été impressionné par leur connaissance, leur maîtrise et surtout leur passion. J’ai essayé d’en apprendre le maximum.

WM : Aviez vous une idée du profil du goût et des saveurs que vous recherchiez ?

DB : J’étais un débutant, mes échanges avec le Master Blender Chris Clark, m’ont permis de m’approcher du goût que je recherchais. Mais ce qui me tenais aussi à coeur, c’est aussi la capacité d’adaptation du jus en lui même. Que ce soit en cocktails, sec, sur glace, allongé de limonade ou de ginger ale par exemple, Haig Club devait pouvoir être dans tous les cas apprécié. Il peut être dégusté tranquillement une fois que les enfants sont couchés mais aussi pourquoi pas en soirée, entre amis. Le résultat est réussi je crois.

WM : Quel est votre cocktail favori ?

DB : Comme c’est dur de choisir ! (il lève les yeux au plafond). Cela me terrorise à chaque fois de choisir tellement ils en existent. A chaque fois que j’en déguste un qui me plaît, je me dis que c’est mon préféré. Cela dit si je devais n’en choisir qu’un seul ce serait sans hésitation le Old Fashionned.

WM : Avez vous de nouveaux projets dans les spiritueux ?

DB : Je me concentre sur le Haig Club pour le moment. Nous rencontrons un très bon accueil dans différents pays et je veux apporter le maximum de mon soutien aux équipes. Avec la famille Haig nous allons faire grandir cette marque qui mérite de rencontrer le succès. Cela dit dans le futur qui sait ? Je suis en tout cas vraiment heureux de faire partie de cet univers.

WM : Votre carrière vous a amené à jouer à Paris, qu’appréciez vous dans la culture française ?

DB : Ah, il y a tellement de choses que j’apprécie dans votre culture. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui m’a fait venir à Paris jouer, j’ai passé 6 mois mais j’ai eu le sentiment que cela avait duré 10 ans. J’adore votre culture culinaire, votre rapport aux vins, au whisky et la vie en général. Paris a toujours été l’une de mes villes préférées au monde. Je viens ici depuis plusieurs années pour différentes raisons. J’y viens avec ma femme, mes enfants, mes restaurants favoris sont ici. J’ai aussi joué ma centième sélection sous le maillot de l’équipe anglaise ici, ce genre de détails ne s’oublient pas vous savez.

 

Par Yves Poupon

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