Pour épater votre frangin qui est toujours partant pour de nouvelles expériences, misez sur un saké. Avec un peu de chance, il n’a pas encore goûté à ce “vin de riz” japonais et, comme de nombreux Français, il s’imagine que c’est un spiritueux qui décape. En plus de lui faire plaisir, vous pourrez frimer en lui expliquant que le saké n’est pas une boisson distillée mais qu’il est produit à base de riz, d’eau et de koji, selon un principe de double fermentation parallèle. Vous pourrez également lui parler de température de service car, si les sakés se dégustent frais, ils peuvent également être bus chauds à l’image de ce Kamoizumi. Un junmai produit par la maison éponyme fondée en 1912 à Saijo, dans la préfecture d’Hiroshima. Élaboré à partir de riz Yamada-nishiki cultivé dans les rizières de Zoka, auxquelles il doit son nom, ce saké séduit par sa rondeur et ses délicates notes de châtaignes. Une richesse qui lui permet d’être dégusté tiédi et de trouver facilement sa place à table. C.F.
Kamoizumi Zoka junmai (72 cl, 16%) : env. 24 €
