Skip to main content

A la sortie du confinement, Campari a fait appel à Frédéric de Pontcharra, photographe et cinéstae pour une mise en lumière de huit établissements parisiens alors encore fermés ; retour sur un très joli résultat pour mettre en avant une profession qui en a plus que besoin. Cet été, n’oublions pas de leur rendre visite !

 

Très sensibilisée au devenir des bars, Campari, partenaire depuis plus de 160 ans de la mixologie, a prposé de porter un regard artistique sur cet univers, « dans une période socialement et économiquement complexe ; de poser un regard sur le milieu du bar en cette période exceptionnelle ». C’est ainsi que huit établissements ont ouvert leurs portes le temps d’une séance photo, sous l’œil du réalisateur et photographe Frederic de Pontcharra. Prise avant leur réouverture au public, ces clichés révèlent la beauté endormie de ces lieux d’ahbitude si plein de vie.

Sous le nom de code : Campari Unlocks the Unexpected, ce shooting avait pour objectif de sublimer ces établissements au repos, tout en donnant une place inédite aux patrons d’établissements et barmen.

Shootés en plein confinement, en quelques jours, ces huit établissements fermés au public balance entre espoir et inquiétude sur l’avenir d’une profession fortement menacée par la crise Covid et les règles de distanciation sanitaire.

Ils ont ouvert leurs portes en grand, avec le sourire et l’envie de partager ce qui les anime : le lien avec leurs clients, le bien recevoir.

Pour ce premier projet avec Campari, Frederic de Pontcharra, réalisateur et photographe connu pour la réalisation des clips de Suzane, Booba, Damso, Shaka Ponk ou encore Caravan Palace pour ne citer qu’eux, a réalisé une série de 16 clichés mettant en scène barmen, restaurateurs et propriétaires, chacun avec un cocktail Campari, dans un contexte inédit, à l’instar de la fermeture de ces lieux de vie que sont leurs établissements. « Je me suis intéressé à capturer la dimension d’un établissement totalement vide avec des cadres assez larges et d’y intégrer deux personnages : le barman ou le propriétaire du lieu et un cocktail Campari. Loin des codes de la démonstration, l’idée est plutôt de construire un tableau, une scène que chacun pourra interpréter comme il le souhaite.» explique l’artiste.

Huit établissements parisiens aux codes et signatures variés, représentatifs des goûts éclectiques de beaucoup de clients et de la versatilité du bitter rouge italien se sont prétés au jeu : Bonhomie – Danico – L’Hôtel de Crillon – Le Hibou – Le Murat – Le Sinner Hôtel – Lulu White – Harry’s Bar.

Ce n’est pas la première fois que Campar s’allie à un artiste pour mettre en lumière les lieux de vie. De Fortunato Depero en 1925, à Stefano Sollima, en passant par Anne-Flore Cabanis ou encore Mario Testino pour n’en citer que quelques-uns…

Pour ce projet nommé Campari Unlocks the Unexpected, Frédéric de Pontcharra explique :

« Le propos devait rester simple et limpide, c’est à dire assez neutre dans sa fabrication, pour frapper d’une évidence un instantané de la situation. Je me suis focalisé sur l’ambiance particulière que dégagent ces lieux vides alors qu’ils sont généralement très animés. Mon travail a alors consisté à mettre en lumière les volumes et de trouver un angle décrivant l’espace vide et l’identité de chaque endroit. Nous n’avons pas cherché dans l’absolu à « raconter » le bar, le comptoir en tant qu’objet, n’est pas toujours présent sur l’ensemble de la série. Il nous a paru plus pertinent de souligner le lieu dans son ensemble et dans une forme plus inhabituelle.»

Le ton, la lumière, l’ambiance rappelle le cinéma, évoque la douceur et la tranquillité, la quiétude et le silence ; Son travail rappelle qu’il a été directeur photo et ça se sent dans chaque cliché. A la manière d’un reportage, « il s’agit avant tout d’être témoin d’une période, dans une démarche artistique de portrait. Le ton n’est pas documentaire, et aucun cas emprunt volontairement d’une nostalgie, même si parfois la situation actuelle en imprègne l’interprétation. »

Point de rencontre entre Frédéric de Pontcharra et Campari, le cinéma bien entendu. Rappelons que Campari est le fournisseur officiel de la Mostra de Venise, notamment. Les photographies ont donc été pensées en format paysage et le photographe a fait appel à Pierre Jouvion – Directeur de la photographie avec qui il collabore réguliè- rement pour des fictions.

« Tout d’abord parce qu’il me paraissait primordial d’être assez neutre dans le propos, je ne voulais ni être racoleur, ou alarmiste mais souhaitais une imagerie décalée, une ambiance exploitée d’une mise en lumière particulière qui selon moi servait une vision plus détachée du contexte. Le postulat de mise en scène était d’évoquer l’attente, un sentiment d’arrêt, de suspension et en même temps d’y injecter un regard vers l’avenir, ou une projection espérée, avec des person- nages regardant vers l’extérieur.»

Dans chacun des huit établissements qui ont ouvert leur porte, Campari et Frédéric de Pontcharra se sont adaptés à la configuration du moment, pour ne pas trahir l’authenticité des clichés.

 

Laisser un commentaire

Inscrivez-vous à notre newsletter