Grâce à la création de Naga, l’Indonésie a retrouvé sa place sur la mappemonde du rhum. Si ce pays est encore méconnu des amateurs d’eau-de-vie de canne, la canne à sucre y est pourtant cultivée depuis plus de quatre-vingt siècles.
En 1796, Joseph-François Charpentier de Cossigny, politologue et grand connaisseur de rhum, affirmait même que « le rhum indonésien est de meilleure qualité que le rhum de la Jamaïque, ce que même les Anglais doivent admettre ». D’ailleurs, Jakarta s’appelait autrefois Batavia en écho au nom du rhum en indonésien : le batavia arrak.Naga Rum, qui est produit au nord de l’île de Java, a également permis de découvrir un procédé d’élaboration asiatique ancestral puisqu’il est distillé en old indonesian pot still et en colonne à partir de mélasse à laquelle est incorporée de la levure de riz rouge javanais malté lors de sa fermentation.
Après avoir dévoilé un embouteillage élevé en fûts de jati, un bois exotique indonésien, puis en fûts de bourbon, Naga lance aujourd’hui une nouvelle version baptisée Triple Wood. Un nom qui fait naturellement écho à son mode de vieillissement. Car, après avoir vieilli en fûts de jati et en fûts de bourbon, Naga Triple Wood a la particularité de bénéficier d’un élevage supplémentaire de douze mois en fûts de merisier.
Un triple vieillissement lui offrant une personnalité qui séduit par sa puissance maîtrisée et un profil aromatique marqué par les épices. C.F.