Quelques idées maltées à enrubanner de bolduc pour faite monter les fêtes de quelques degrés.
Isle of Harris / The Hearach
Coup de pouce à la Distillerie Isle of Harris qui lançait cet automne son premier single malt, légèrement tourbé, céréalier et rafraîchi de notes herbacées. La ravissante bouteille capte bien « l’esprit de noël », ce qui ne gâche rien.
• 46%, 85€
Waterford / Micro-cuvée Good Vibrations
Sacrément bien ficelée cette petite cuvée irlandaise vive, fraîche, céréalière en diable, citronnée, saline et subtilement tourbée. Elaborée pour moitié avec une orge ancienne de variété Hunter.
• 50%, 124€
Kilchoman / 8 ans 100% Islay New Vibrations
Un premier nez qui rappelle le mezcal sous la suie et le baume du tigre, une bouche vive, acidulée sous un tourbillon de tourbe saline, banderillée de notes zesty et de saumure. Attention édition limitée.
• 55%, 165€
Highland Park / Single Cask Series Edition France (11 ans)
Une exclu France et un single cask un peu atypique pour la distillerie des Orcades, tant la tourbe se fait évanescente, laissant place à un profil sherry-épices, zestes d’orange et poires catapulté à haut voltage. Fin d’année difficile ? Rabattez-vous sur le joli 10 ans dont les quantités vont diminuer.
• 64,4%, 150€
Cù Bòcan / Creation n°5
Encore un tourbé, mais des Highlands cette fois : Cù Bòcan est le nom de scène des whiskies tourbés de Tomatin. Avec une édition limitée étonnante, affinée en fûts de chêne des Andes, à la fois charbonneux, mentholée et herbacée.
• 46%, 76€
Glenglassaugh / Sandend
L’un des membres du trio qui forme la nouvelle gamme de la distillerie côtière. Un jeune Glenglassaugh vibrant, à la fois tropical, salin, pâtissier et citronné, qui vous donne envie de regarder le coucher de soleil sur la plage – en doudoune-bonnet, rêvant à quelques degrés de plus (pas dans le verre, dans l’air).
• 50,5%, 68€
Kÿro / Woodsmoke
Recette révisée pour ce rye (whisky de seigle) finlandais qui vous emporte en forêt autour d’un feu de camp où l’on grillerait le bacon à poser sur tranche de pain grillé. Bon, les Finlandais feraient ça à poil en sortant du sauna – mais, non, je ne tiens pas à savoir comment vous le dégusterez.
• 47,2%, 60€.
Rozelieures / Organic Collection
La distillerie lorraine explore le bio pour cette cuvée qui rejoint la gamme permanente. Et travaille pour l’occasion une orge plus ancienne, l’Explorer, mieux adaptée au zéro chimie. Au passage, il s’agit du 2ewhisky non-tourbé de Rozelieures. Pâtissier, céréalier, il développe des arômes de baies rouges (finish fût de bourgogne rouge) frottées de laurier et poivrées.
• 42%, 49€.
Kujira / 5 ans
Allez, une curiosité : un whisky japonais de riz. Elaboré par à Okinawa par la famille Higa, à base de riz complet pour partie cuit, pour partie malté, distillé sans filtration en colonne à shochu et en alambic d’acier. Prêt pour l’expérience ? Ce 5 ans vous donnera l’impression de croquer dans des lamelles de truffes, avec ses notes végétales de sous-bois et de champignons, de fruits très mûrs titillées d’une pointe de réglisse.
• 43%, 85€.
Flammarion / Une brève mais intense histoire du whisky français
A voir la tangente des prix empruntée par le whisky, on se dit parfois qu’il vaut mieux les voir en photos. Ça tombe bien, Matthieu Acar retrace 40 ans d’histoire du jeune whisky de France avec cet ouvrage richement illustré qui n’a pas peur d’être technique et nous plonge au plus près des distilleries.
• 288 p., 45€.
>> La suite dans quelques jours.
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