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Posez la question à n’importe quel chauffeur de taxi dublinois, il vous répondra que Dublin était jadis la ville du whiskey Powers et que Jameson n’est devenu le numéro un du whiskey irlandais que grâce à des investissements marketing colossaux. Pour la petite histoire, il était consommé dans la capitale irlandaise de bien plus grandes quantités de Powers que de Jameson.

Depuis que sa distillerie de St John’s Lane a fermé ses portes en 1976, Powers est distillé à Midleton, comté de Cork, à 250 kilomètres de son lieu de naissance, mais les propriétaires de la marque, Irish Distillers (Pernod Ricard), déploient aujourd’hui des efforts concertés pour renouer Powers avec ses racines dublinoises. Pour ce faire, Irish Distillers a lancé l’initiative Powers Quarter, Le quartier Powers, à laquelle collaborent six bars dublinois qui tous narrent un épisode différent de l’histoire de la marque, qui commence en 1791, année de la fondation par James Power de la John’s Lane Distillery dans Thomas Street. Il ne reste aujourd’hui plus grand-chose de ce qui fut naguère l’une des plus grandes distilleries de Dublin, si ce n’est ses trois immenses alambics qui se dressent sur le campus de l’actuel National College of Art and Design.

Un quartier historique

«Ces six bars ne sont situés qu’à quelques pas de l’ancienne distillerie John’s Lane et de Drury Street où se trouvait la salle d’embouteillage d’origine de Powers, indique Irish Distillers. Cette initiative vise à rendre hommage au quartier historique de Powers, en réactivant les liens qui unissaient les bars à la marque, par l’intermédiaire de bartenders formés par Powers, de points de vente et suggestions de dégustations typiques inspirées de l’histoire exceptionnelle de la marque Powers». Médias sociaux, campagnes de relations publiques et un site web dédié où l’amateur de whiskey peut télécharger une carte du quartier et effectuer une visite virtuelle, viennent appuyer l’initiative Powers Quarter. La visite guidée du quartier est également proposée, accompagnée par Michael Carr, ambassadeur mondial de la marque Powers, au prix de 60 euros. «Durant des générations, la distillerie Powers de John’s Lane a orienté le développement du quartier en y employant des familles entières, mettant à la disposition de ses ouvriers des habitations et même en entretenant la voirie, précise Carol Quinn, l’archiviste d’Irish Distillers. Même si Powers allait connaître une réussite à l’échelle mondiale au cours des deux derniers siècles suivants, son cœur n’a jamais déserté Dublin et ses pubs. En fait, James Powers, le fondateur de Powers, était lui-même propriétaire d’un débit de boissons. Son pub de John’s Lane est resté dans la famille jusqu’à la fermeture de la distillerie dans les années 1970. C’est pourquoi, il nous a semblé opportun, pour rendre hommage à l’héritage de Powers, de mettre en lumière son histoire dublinoise dans six bars afin de réinscrire pour de bon Powers sur la carte du whiskey de Dublin. C’est dans tout le quartier que l’amateur éclairé ou occasionnel d’Irish whiskey pourra déguster ce voyage dans le temps et découvrir le véritable caractère de la famille Powers, fournisseur de whiskey irlandais. Avec le succès du tourisme du whiskey, qui a fait venir l’année dernière à Dublin près de 400 000 visiteurs, nous ne doutons pas que le quartier Powers saura séduire toute une nouvelle génération d’amateurs de whiskey.»

LES BARS ET LEURS SUGGESTIONS DE DÉGUSTATION

Thomas House, Thomas Street : situé à un jet de pierre de John’s Lane, ce bar de quartier remis au goût du jour était jadis fréquenté par de nombreux ouvriers de la distillerie, qui venaient s’en jeter un petit après une journée de labeur.

Suggestion maison : Powers Gold Label, sec.

Market Bar, Fade Street : l’un des gastropubs [pubs gastronomiques] les plus fréquentés de Dublin, aménagé sur le site de la salle d’embouteillage d’origine de Powers, construite en 1889.

Suggestion maison : carte de cocktails Powers inspirés par les ouvriers de la salle d’embouteillage.

The Oak, Parliament Street : le bar de ce pub douillet situé au cœur du quartier très animé de Temple Bar est lambrissé de panneaux provenant du paquebot transatlantique de luxe Mauretania. À son bord, Powers était la boisson de prédilection et l’on pouvait même se faire servir un verre de Powers directement dans sa cabine.

Suggestion maison : Irish coffee Powers.

The Swan, York Street : pub familial où Powers est servi aux habitués depuis plus d’un siècle. Certains fonds de fûts Powers historiques décorent aujourd’hui encore le comptoir du bar.

Suggestion maison : Powers John’s Lane, sec.

Idlewild, Fade Street : accueillant bar de quartier où fut inventée par Powers, en 1889, la toute première mignonnette de spiritueux au monde.

Suggestion maison : cocktail Powers Up.

John Fallons The Capstan Bar, The Coombe : cette institution dublinoise possède encore des luminaires et une glace Powers datant de l’époque victorienne ; elle reflète aujourd’hui encore la riche histoire du quartier.

Suggestion maison : deux Powers Three Swallow, servis secs, toasted special [croque-monsieur irlandais] et chips à partager.

Par Gavin D. Smith

LES WHISKEYS

Gold Label (40%) : le best-seller des blends de la gamme Power’s.

John’s Lane Release (46%) : single pot still whiskey âgé de 12 ans.

Three Swallow Release (40%) : interprétation moderne des saveurs du single pot still whiskey Powers d’origine, tel qu’il fut jadis produit par la distillerie de John’s Lane. Élevé principalement en fûts de bourbon, avec l’ajout d’une certaine quantité de whiskey vieilli en fûts de xérès.

www.powerswhiskey.com#powersquarter

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