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Le grand concours international se décline en version française, en accueillant pour commencer deux catégories explosives : le whisky et le gin. Le palmarès sera dévoilé le 27 septembre, et RDV au Whisky Live Paris pour tout goûter !

Encore trois petits mois et demi à retenir notre souffle avant de tout lâcher sur les bougies. Car le dernier week-end de septembre, le Whisky Live Paris (WLP) fêtera ses 20 ans en majesté. La dernière édition remballait à peine ses stands sous la Grande Halle de la Villette que, déjà, je vous teasais sur le sujet. Il est donc plus que temps de vous offrir une bouffée d’oxygène en levant le voile sur l’une des grandes nouveautés du Live : les World Drinks Awards France.

Comment faire comprendre que ChatGPT a pris le contrôle de ton cerveau sans dire que ChatGPT a pris le contrôle de ton cerveau ? Je vous entends ironiser benoitement, celles et ceux qui me lisent régulièrement et connaissent mon peu d’appétence (litote de ma life) pour les concours, les médailles, les palmarès et les classements, qu’ils fussent en bois, en carton, en chocolat ou en liquide à 40% alc. vol. Oui mais.

Oui mais ce concours-là frappe une cause chère à mon cœur : le whisky français.

Palmarès français mais organisation et jury anglo-saxons

Lancés en 2007 au Royaume uni sous l’égide de Whisky Magazine et du Whisky Live éditions UK, les World Drinks Awards (WDA) se sont imposés comme l’un des grands concours dans le calendrier des producteurs de spiritueux. Mais contrairement aux deux premiers, ils ne s’étaient jamais encore déclinés en version française sous-titrée. Alors même qu’une cinquantaine de « nos » distilleries concouraient aux WDA l’an dernier, preuve d’un indiscutable intérêt. Et si on faisait plus ?, se sont demandé les organisateurs. Chiche.

Bon, pour commencer, « plus » va se traduire par « moins » – mais less is more, comme on dit outre-Manche. Cette première « french edition » se contente donc de mettre à l’honneur 4 catégories de whisky : single malts, single grains, single casks et blends. Et s’ouvre doublement aux gins :  classiques et contemporains.

Le palmarès sera français, mais l’organisation est british et reste aux mains des WDA : les échantillons traversent le Channel, et des jurés majoritairement anglo-saxons reçoivent des sets de fioles anonymes qu’ils ont tout loisir de déguster et de comparer pendant le mois d’août.

Accompagner le mouvement du whisky français

Oubliez les concours où les experts enquillent en une matinée jusqu’à une quarantaine de dégustations sans laisser aux spiritueux vieillis le temps de s’ouvrir. Et où après une vingtaine de gorgées, plus personne ne distingue à l’aveugle le Don Papa de la grenadine – OK, mauvais exemple, même à jeun c’est compliqué.

Le whisky français commence à s’imposer auprès des consommateurs et des cavistes, avec des embouteillages de qualité, qui n’ont pas à rougir sur la scène internationale. Il a désormais besoin de marques de reconnaissance, d’outils de promotion pour fédérer la catégorie et secouer le Landernau (aka provoquer une saine émulation), pour envoyer un signal à l’export et faire de l’œil aux indécis.

Dès l’année prochaine, les WDA France devraient accueillir tous les autres spiritueux français – cognacs, armagnacs, rhums, calvados, liqueurs…

En attendant, amis producteurs français, vous avez jusqu’au 28 juin pour vous inscrire et choisir votre nœud pap’ pour la remise des trophées, le 27 septembre – veille d’ouverture du WLP – à la tour Eiffel. Oui, à Paris : qui demande ?

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