Pour les amateurs, Ardbeg est un must absolu. Un véritable régal de tourbe et de subtilité. Pour célébrer sa spécificité, l’enfant terrible d’Islay décrète chaque année en mai, son Ardbeg Day et sort, pour l’occasion, une édition spéciale, dénommé Scorch. L’an dernier, pour fêter les 20 ans du Comité Ardbeg – pas moins de 140 000 fans dans 112 pays à travers le monde – la maison du groupe Moët Hennessy dévoilait son édition Blaaack, vieillie en fût de pinot noir de Nouvelle-Zélande.
Avec l’édition 2021, la maison d’Islay est « on fire « , avec la sortie de » Scorch » (« brûlé » engaélique) au profil particulièrement puissant. Et on le serait à moins puisque les fûts de Bourbon en chêne américain dans lequel le whisky est vieilli sont carbonisés » jusqu’à leur quasi-destruction » précise-t-on… On imagine sans peine l’interaction entre le bois brûlé et le jus.
Scorch est un régal. Débordant d’arômes intenses de suie et de fumée, persistants, il découvre par la suite des notes d’anis et de patchouli, parsemé, çà et là, de notes herbacées de bruyère, de sauge et de pin.
En bouche, la texture huileuse de Scorch dégage des arômes de fumée douce et de chêne carbonisé.
Quant à la finale, longue, elle laisse traîner délicatement un arrière-goût subtil de goudron. Pour illustrer cette édition, un univers d’heroic Fantasy où l’on retrouve dans le désordre, un dragon (issu d’une légende locale), Geoffroy de la Main Blanche (un chevalier lié au fondateur d’Ardbeg) et Shortie, la mascotte de la maison. Un dragon, de la tourbe et du feu… Tout est réuni pour dévoiler une belle expression.
Ardbeg Scorch 70 cl, 46%t
