Skip to main content
Quelques jours après le départ de Donald Trump de la Maison Blanche , le whiskey américain Buffalo Trace sort en France une version à 90 proof (45 degrés) de sa recette de bourbon classique. Focus sur l’un des premiers temps forts de l’ère post Trump.

Propriété du groupe Sazerac, Buffalo Trace est toujours apparu comme l’une des incontournables du Kentucky mais sans vraiment franchir les cercles initiés des connaisseurs de bourbon. La France reste un marché forcément attractif pour les américains, et il aura fallu se creuser les méninges pour tourner un peu les projecteurs sur la marque. C’est d’ailleurs en creusant, mais dans les archives cette fois, que l’idée est apparue.

Recette revival

En resuscitant une recette datant de la fin des années 1990, la piste des bisons prend une nouvelle tournure. A cette époque, les dirigeants de la distillerie de whiskey américain estiment que le profil d’un bourbon se déguste à 45% (90 proof), une recette vite abandonnée pour s’aligner sur le mass-market friand de degré standard à 40 %.

2500 bouteilles pour le premier batch

« C’est une exclu pour la France, les équipes de Sazerac ont adoré idée de reprendre cette recette des années 90. En réhaussant de 5% la recette initiale, la dégustation du Buffalo Trace 90 Proof, n’a rien à voir avec la recette classique, s’amuse Armand Vaux en charge de la marque en France. Le goût est radicalement différent, c’est bluffant, la place des fûts sur les racks de vieillissement ont une influence importante sur le profil final, en voila une preuve « .

Adapté à la dégustation pure

Plus pâtissier, plus onctueux, en bouche le Buffalo Trace 90 Proof est bien plus robuste que son petit frère, « moins d’évidence sur la vanille et le caramel, c’est la pâte à choux et le caramel qui domine la dégustation » observe le Chef de Produit. Un plaisir qui devrait plaire chez les cavistes, puisque le prix de vente de la bouteille est annoncé à 36 €uros.

De quoi fêter la passation de pouvoir à la Maison Blanche en toute sérénité.

A lire aussi :

Laisser un commentaire

Inscrivez-vous à notre newsletter