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Rendez-vous désormais traditionnel pour les geeks, les embouteillages indépendants de whisky écossais Artist et Artist Collective raccourcissent les liens entre l’art et le whisky. Orchestrées par La Maison du Whisky, les deux gammes donnent rendez-vous aux amateurs, en s’appliquant sur un choix des fûts proposés à la vente. Si la gamme Artist, plus élitiste dans son approche, met un lumière le travail d’un seul et même créateur (peintre, graphiste), Artist Collective tourne autour d’un « collectif » trié sur le volet. En résonnance avec l’époque, la version 2021 de la gamme penche vers le digital et le street art. Un travail digne d’une galerie qui ne serait faire oublier le principal : la richesse et la diversité des embouteillages de la gamme.

Inspiration et créativité, deux piliers communs que partagent le monde de l’art et celui du whisky. L’art et la distillation résonne d’une seule et même note au delà des sensibilités créatives que l’on soit peintre, graphiste, designer ou… distillateur, maître de chais. C’est l’envie de marier les deux univers qui ont poussé les équipes de LMDW, a créer cette gamme Artist Collective qui inaugure cette année sa 5ème version.

Les étiquettes présentées imitent la démarche d’une galerie d’art en poussant le détail jusqu’à présenter une contre étiquette sous forme de cartel, indiquant la date de distillation et d’embouteillage, le degré et le type de fût. Une démarche transparente qui donne ainsi toute sa pertinence aux embouteillages choisis.

Ainsi le SPRAY STOZ 3, œuvre de Marco Stazzini, évoque avec les entrelacs réalisées à bombe de peinture le Benrinnes 11 ans, le mariage subtil de la flore au nez et du fruit en bouche. Avec GLASS, la proposition de Mara Surleau évoquant le travail d’un maître verrier, résonne avec un Bunnahabahain 7 ans, intense et complexe, délicatement tourbé oscillant entre cendre, miel et menthol.

Toujours sur Islay, direction Caol Ila avec un 10 ans vieilli en fût de sherry de second remplissage. Belle complexité mariant orge malté et vin de Xerès, dépliant par la suite une palette aromatique vaste entre fruité, iodé, fumé ou encore florale. Une générosité illustrée par NONQBRC7, un travail de Loren Klein, artiste américain proposant ici une déclinaison graphique, qui n ‘est pas sans rappeler le travail du street artiste Obey Shepard.

Moment fort de la gamme cette année, le Ben Nevis 6 ans, présenté à 51,7%. Tout en souplesse, il joue le grand écart entre classique et exotique, déposant en bouche un bouquet de plantes et une poignée d’épices. Mis en lumière par le collectif Grabuge, l’étiquette étire une courbe bicolore aux couleurs chaleureuses, révélant un délicat relief sur toute la hauteur de l’étiquette.

Rarement croisé en single malt, la distillerie Glenlosie, participe à la constitution des blends de Diagéo (Johnnie Walker, J&B). Cette version distillée en 2009 puis vieillie en fûts américains de premier remplissage trace un aller direct pour le Speyside, flirtant au passage avec d’étonnantes notes de feuille de roquette et de vinaigre balsamique. Un ton minimaliste se dégage de l’œuvre de Nick Leibold pour illustrer cet embouteillage, qui avec ZERO, fait résonner son travail axé sur la typographie.

Enfin détour par les Lowlands avec cet Auchentoschan de 13 ans, présenté à 46%. Constat flagrant, l’affinage en fût de sherry épouse à merveille le profil fruité, gourmand et épicé du jus. Illustré par AQUARELLE de Théo Guignard, la bouteille prend une étonnante dimension pleine de couleur et de formes à ‘image du travail de l’artiste russe Vassily Kandinsky.

Une gamme à ne pas rater et qui reste accessible avec des prix entre 79 €uros et 149 €uros. Un parcours d’exposition qui conjugue donc l’art et le malt au quatre coins de l’Ecosse.

 

 

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