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« Quelqu’un s’y connaît en whisky ? » Vous êtes le premier à lever le bras et à vous avancer. Le malt n’a plus trop de secrets pour vous. Vos premiers souvenirs maltés datent d’il y a plusieurs années déja. Amateur éclairé, vous profiterez du Whisky live 2019 pour approfondir vos connaissances et mettre à jour votre cave. Avant d’aborder le salon, Whisky Magazine vous glisse quelques billes, histoire de ne pas arrivé les poches vides.

 

 

Pour sa 16ème édition, le plus important salon de dégustation d’Europe dédié (entre autre) aux malts, a vu les choses en grand. Disons plutôt que le plateau proposé s’etoffe encore par rapport aux années précédentes. Premier constat, au dela des traditionnelles régions représentés (Ecosse, Japon, Irlande, US…) une nouvelle catégorie fait son apparition : les distilleries urbaines. A l’instar de la Distillerie de Paris qui présentera son premier whisky. Paris se met au malt et ce grâce au travail de Sébastien et Nicolas Julhès, duo de frères passionnants autant que passionnés. La dégustation de ce whisky sera un événement en soit, déja évoqué ICI.

Direction à présent l’Ecosse. Parmi les nouveaux venus de cette année, Fettercain joue la carte du renouveau. On re-décrouvre avec plaisir cette distillerie du groupe Whyte & MacKay resté longtemps dans les coulisses des blends. L’une des curiosité du process de distillation réside au sommet du col de cygne de l’alambic. Celui-ci déverse une eau froide le long des parois en cuivre favorisant ainsi, le reflux des distillats les plus volatiles et les plus délicats.

Quelques mètres plus loin, The Glenrothes fait son retour dans la scénographie du Live. Distillerie incontournable du Speyside, elle opère un joli virage en proposant une nouvelle gamme entièrement vieillies en fûts de Xerès. Cette nouvelle gamme intitulé Soleo, en hommage au procédé de séchage du raisin au soleil nous dit-on. L’Ecosse jouera un peu la belle andalouse, promesse d’un joli flamenco à la dégustation.

Autre belle curiosité, direction l’Europe, l’Angleterre et la Distillerie Cotswolds précisément. Le travail de Daniel Szor et de son équipe a constamment suscité l’intérêt ces derniers temps. D’abord avec un excellent gin exotique, équilibré et gourmand à souhait puis avec son Single Malt lancé il y a 2 ans. La distillerie britannique vient cette année avec un Peated Cask (fût tourbé) sous le bras. Le single malt a passé l’étape de maturation dans un Quarter Cask ayant contenu un whisky tourbé. Ce que Szor définit au départ comme une expérience deviendra un batch annuel régulier, une belle occasion de ne pas passer à côté.

Pour compléter notre repérage sur le plateau whisky, petit détour vers le Vercors chez Eric Cordelle. Ce passionné oeuvre désormais à produire un pure malt qui lors de son lancement avait fait sensation dans le landerneau des amateurs. Puissant mais racé, les distillats dessinent les contours de très jolis whiskies qui devraient voir le jour d’ici peu. A découvrir absolument.

A signaler également le retour de Bowmore sur le plateau. La plus ancienne distillerie d’Islay restait consigné à quai ces dernières années. Elle revient et on ne louperait pour rien au monde l’embarquement. A noter également le grand retour de la distillerie américaine de Seattle Westland. Absente l’année dernière, elle entame un retour dans l’hexagone qui laisse présager de belles découvertes.

Le Whisky Live ouvre ses portes ce samedi à la Grande Halle de La Villette, il reste des billets en vente pour le dimanche. Bon salon et bonnes dégustations !

 

 

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