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Comme les Trois Mousquetaires, ils sont quatre… Quatre copains qui, en parallèle de leur activité, ont créé L’Encantada pour mettre en lumière les trésors méconnus de l’armagnac. Depuis, Vincent Cornu, traiteur, joue également les maîtres de chai.

 

Vous venez de fêter votre 5e anniversaire. Quel bilan faites-vous de ces cinq premières années ?

En créant L’Encantada, nous n’avions pas vraiment d’objectif si ce n’est de prouver qu’il y a des trésors dans l’armagnac. Nous sommes agréablement surpris de l’accueil des amateurs, que nos produits trouvent leur public. Cela nous encourage à continuer et à étoffer notre gamme.

Vos armagnacs sont embouteillés “bruts de barrique” mais aussi mono-cépage le plus souvent. Pourquoi ces partis pris ?

Nous souhaitons faire découvrir des armagnacs qui ont leur propre identité, des produits véritablement authentiques. Nous ne sommes pas guidés par des lois marketing, nous n’avons pas une logique de gamme : ce sont les fûts qui commandent ! Si c’est beau, on n’y touche pas. On peut éventuellement travailler sur l’élevage mais seulement pour conforter l’identité d’un armagnac.

Quel talent faut-il pour dénicher des fûts d’exception dans l’Armagnac ?

Avant tout, être Gascon pour être accepté ! Il faut aussi être très patient dans la recherche pour arriver à acheter des petits trésors et savoir construire une relation de confiance dans la durée avec les producteurs. Et puis il ne faut pas avoir peur de prendre des risques.

L’armagnac, spiritueux craft par nature ?

Oui, “the true craft spirit”, ce n’est certainement pas seulement nous mais, en armagnac, on ne fait pas du craft parce que c’est à la mode. Cela fait partie de notre ADN ! D’ailleurs, on est peut-être trop artisanal… Mais si, pendant longtemps, les armagnacais étaient un peu complexés par ce côté artisanal, aujourd’hui, ils ont tendance à en être fiers.

Quel est le prochain défi de L’Encantada ?

Nous avons envie de sortir des produits un peu différents, d’être modernes avec un produit très traditionnel. Nous avons lancé par exemple l’Extra White qui n’a passé qu’un an en fût. C’est un armagnac très pur et très floral. Et, cette année, pour la première fois, nous avons travaillé avec un distillateur ambulant ce qui nous a permis d’acheter de la blanche avant assemblage.

Propos recueillis par Cécile Fortis

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