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Des scoops, des news, des confirmations officielles… Voici 10 bonnes raisons de se réjouir et d’attendre la rentrée avec impatience.

1 – Les Hautes Glaces se refont une beauté

Le Domaine des Hautes-Glaces refond sa gamme. Exit la bouteille Sumo, la distillerie iséroise passe en 50 cl et bouleverse toute son identité visuelle. Vous découvrirez à la rentrée de fort jolies flasques sobrement engravées et ornées d’une discrète étiquette sur la tranche. Des flacons à ranger entre les livres dans la bibliothèque. Délicieux détail : la tête du bouchon en liège composite est formée de drèche compactée. Inutile de vous faire un dessin, les embouteillages actuels vont devenir collectors.

Vous auriez apprécié une photo ? Oui, moi aussi. Mais à moins d’employer des méthodes réprouvées par la Ligue des droits de l’homme, y avait pas moyen. Peace & love, people. Alors, pour me faire pardonner, une autre info pour la route : l’eau-de-vie de seigle Woska retrouve son nom d’origine, Vulson.

2 – Rozelieures s’agrandit

La distillerie lorraine s’apprête à quasi tripler sa production. Le terrassement des nouveaux chais a déjà commencé, il faudra attendre le printemps-été 2024 pour installer la dernière pièce du puzzle, la paire d’alambics supplémentaire. La malterie, de son côté, double de taille (c’était prévu).

Le whisky français, Christophe Dupic y croit très fort. « Il y aura des à-coups conjoncturels, des tensions ponctuelles, mais sur le long terme, d’ici à vingt ans, je suis certains que la France deviendra un acteur mondial important du whisky », promet le patron de Rozelieures. La suite se lira dans l’édition de rentrée de Whisky Mag.

3 – Suntory, beaucoup de bougies sur un petit gâteau

La distillerie Yamazaki – et non Suntory, bien que le groupe entretienne la confusion – fête ses 100 ans. Encore que cette date marque le début de la construction, les premières distillations n’ayant fuité des alambics qu’en novembre 1924. Un siècle de whisky japonais, cela se fête, d’autant que la seconde distillerie de malt du groupe, Hakushu, souffle ses 50 bougies en même temps.

Après l’attente, la frustration. On peut regretter que ce centenaire exceptionnel, marqueur d’une aventure qui changea la face du whisky, se fête a minima, avec un unique embouteillage en édition limitée : un merveilleux Yamazaki 18 ans intégralement élevé en fûts de mizunara (2.200€). Pour le reste, le 12 ans et l’édition 2023 du Hakushu Peated Malt s’habillent d’un packaging « 100th Anniversary Suntory Whisky » : un peu chiche. La bombe du Yamazaki 55 ans a décollé avec deux ans d’avance, mais espérons que la fête se poursuivra à la fin de l’année.

4 – Glenmorangie japonisant

Restons dans le mizunara, puisque la prochaine édition limitée de « A Tale of », la collection débridée de Glenmo, s’aventure au Japon. A Tale of Tokyo assemble des single malts élevés en fûts de bourbon, de sherry et de… chêne asiatique – merci d’avoir suivi. A découvrir à la rentrée.

5 – Chouette, Kyrö nous enfume

La distillerie finlandaise, où semble-t-il on fabrique du whisky de seigle à poil en sortant du sauna (l’hilarante vidéo ici) passe de 50 à 70 cl à la rentrée, sans augmenter notablement son prix. Surtout, un Peated pointera le bout de son épi.

Kyrö propose sans doute quelques-uns des plus beaux ryes du marché – et des plus créatifs –, et celui-ci, fumé avec une tourbe d’eau douce, ne déroge pas à la règle. J’en profite pour vous répéter que le Wood Smoke, fumé sur bois d’aulne, a changé sa recette. En 2 mots : encore meilleur.

6 – Le Cercle se met au carré

Pernod Ricard a ouvert en mai, dans la plus grande discrétion, un club de dégustation sélect, Le Cercle by Pernod Ricard (ça sent les heures de brainstorming sur le nom). Les heureux adhérents – 150 tout au plus, ensuite la porte se refermera – se verront proposer une vingtaine d’événements chaque année, avec possibilité d’acquérir des flacons hors normes.

Le coup d’envoi, lors d’un dîner niché dans une galerie d’art du Marais sous la baguette du chef étoilé Thibaut Spiwack, a permis de faire sauter les bouchons de vénérables Glen Keith 28 ans, Caperdonich 25 ans et vintage 1995 peated, Braes of Glenlivet 27 ans et quelques autres. N’attendez plus, contactez le gestionnaire de clientèle privée Thibault Couture (thibault.couture@le-cercle.com) pour rejoindre les happy few.

7 – Scapa reboot

On l’avait (de nouveau) perdue de vue, elle va (de nouveau) se réveiller : Scapa change tout à l’automne. Gamme refondue, recettes réinventées, embouteillages inédits. L’«autre »  distillerie des Orcades, avec son alambic Lomond, mérite de sortir définitivement de l’ombre bleue des îles du nord écossais.

8 – A la Distillerie du Vercors, retenez bien ce nom

La gamme de single malts Séquoia passe en 70 cl à la rentrée, en mode « Y en a un peu plus, je vous le mets quand même » ? Avec plaisir ! Le « classique » et le « tourbé » voient leurs recettes légèrement modifiées, et accueillent une 3e cuvée permanente de 5 ans, « plus florale » me dit-on. Surtout, les 3 embouteillages vont recevoir chacun un nom. Quels noms ? Permettez-moi d’en garder sous le coude – surtout les infos que je n’ai pu arracher ! La suite dans Whisky Mag à la rentrée.

9 – Fontagard installe sa brasserie

La distillerie charentaise inaugure sa brasserie intégrée. Un investissement qui prouve que Fontagard mise sérieusement sur le whisky. Rappelons qu’en France une distillerie de malt n’est pas légalement tenue de brasser en interne la bière qui nourrira les alambics, et peut acheter son brassin à un tiers.

10 – Appleton 17 ans, le retour qu’on n’espérait plus

Il revient ! Enfin, presque. Le célébrissime Wray & Nephew 17 ans, le rhum jamaïcain avec lequel Victor Jules Bergeron, aka Trader Vic, créa en 1944 le king des tikis, le Mai Tai. Et qui, en disparaissant, laissa un vide que les bartenders ne purent combler qu’en mixant un rhum vieux agricole à un autre de mélasse. Si vous lisez fidèlement Whisky Magazine, Joy Spence  nous l’avait laissé entendre en exclusivité dans le numéro de printemps Spécial Jamaïque (en vente ici [https://www.whiskymag.fr/kiosk/]).

Cette fois, c’est officiel, la master blender d’Appleton a revisité la recette du W&N d’origine en assemblant 4 marks qui, le temps d’une édition limitée, ressuscitent la légende – sous bannière Appleton cette fois. Legend, c’est d’ailleurs son nom, laisse fuser les notes riches et veloutées de zeste d’orange et de banane caramélisée prêtes à enflammer vos Mai Tai. Si toutefois vous souhaitiez, dans un moment de douce folie, claquer en cocktail une édition limitée à 1.500 bouteilles vendues 470 €. Yolo !

Cette fois, c’est officiel, la master blender d’Appleton a revisité la recette du W&N d’origine en assemblant 4 marks qui, le temps d’une édition limitée, ressuscitent la légende – sous bannière Appleton cette fois.

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